C’est avec plus d’une heure de retard que les participants se sont lancés pour l’épreuve de natation. « Les vagues ont rendu les choses vraiment compliquées, raconte l’athlète du fenua. Pourtant bien positionné sur la ligne de départ, je perds très vite le contact sans m’en rendre compte. Ne voyant rien à cause de la houle agitée, je me fie aux battements que je vois devant moi. »
Après la natation, le cyclisme. À sa sortie de l’eau, Benjamin se rend compte que la plupart des participants sont déjà dans la course. « Sans trop réfléchir et voyant un peloton à quelques secondes, je fais un gros effort solitaire pour revenir sur eux. Au niveau du demi tour, nous croisons les autres concurrents et là je vois que je ne suis pas dans le bon coup. Ils sont une vingtaine d’athlètes avec bien 45″ d’avance devant nous. J’ai essayé de motiver les autres concurrents présents dans mon pack pour collaborer, mais j’ai effectué la plus grosse partie du travail quitte à y laisser quelques cartouches. Nous revenons à la pose du vélo à environ 20/25 » de la tête.
Je suis alors bien décidé à faire une grosse course à pied pour aller chercher les quelques athlètes présents dans le peloton de devant qui sont moins bon coureurs. »
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Malgré cela, le champion du fenua termine à la 12e place et sur un sentiment « mitigé ». « Le point que l’on a travaillé tout l’hiver à Tahiti (la natation) ce n’est encore pas ça, déplore-t-il. Je prends tout de même des points au ranking mondial et je suis maintenant 158e. Encore un dernier effort le week end prochain pour finir mon bloc de compétition africain (Accra, Ghana) et je me dirigerai vers les Iles Mariannes. »