Rapidité, adresse, équilibre et une bonne analyse des trajectoires : les petits riders font étalage de leur qualité technique. Du haut de ses 7 ans, Bruce Gobrait, n’est pas impressionné par ses adversaires. Il dévale les bosses du circuit avec aisance. Des heures d’entrainement par semaine, c’est le rythme que s’impose cette petite graine de champion. Formule gagnante : il ravit la première place chez les pré-licenciés. « Il faut s’entraîner, parce que si on s’entraîne pas, on va pas gagner de coupe », déclare le petit Bruce.
La discipline connait un engouement croissant chez les jeunes. Dans les virages, les petits compétiteurs n’ont pas froid aux yeux. Ils s’affrontent sur 4 manches dans l’espoir de décrocher un podium. « C’était difficile quand même. Il y avait beaucoup de concurrents et on se battait pour avoir la première place », concède Manoa Navarro, vainqueur des poussins.
« Les enfants et les différents pilotes progressent de plus en plus et ils roulent très bien. Durant deux semaines, on a eu Nathanaël Dieuaide qui est venu. Ils ont pu suivre un stage avec lui. Durant ce cours laps de temps, ils ont pu se perfectionner et améliorer leur pilotage », explique Dave Tsan, membre du comité organisateur.
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Les vainqueurs de chaque catégorie ont endossé le maillot du champion de Polynésie. Parmi les grands, Kenji Tsan prend la tête du classement des minimes, cadets et junior. En séniors, Théo Roche confirme son statut de numéro 1. Enfin Temarii Buillard reste intouchable dans la catégorie Drift.
Kenji Tsan explique sa victoire : « dans les virages, j’envoyais assez fort pour les reprises. Les reprises, c’est, après le virage, pédaler à fond. Et aussi dans les whoops, bien pomper assez fort ». « En tant que premier, il faut assurer ton virage parce que si tu fais la moindre erreur, le second peut vite venir prendre ta position », avoue de son côté Théo Roche.
Les pilotes se focalisent désormais sur la finale de la coupe de Tahiti Nui, prévue le samedi 5 juin.