Il s’agit de la 14ème mention de ce diplôme, après le basket-ball et le va’a en 2016, le karaté, le judo-jujitsu, le tennis, le volley-ball en 2017, le golf et la lutte en 2019 ; la voile en 2021, l’aviron indoor et le jiu-jitsu brésilien en 2022, et, enfin, les activités subaquatiques et les arts martiaux mixtes en 2023.
La création de cette mention s’impose en raison du développement que connait le Va’a tā’ie depuis quelques années, en particulier dans le milieu scolaire sous l’impulsion de Teiva Veronique, référent technique de la F.S.J.T. explique le dernier compte-rendu du conseil des ministres.
L’enseignement de la voile traditionnelle présente de nombreux atouts sur le plan éducatif. Il permet d’aborder plusieurs disciplines, telles que : l’histoire, la géographie, le reo ma’ohi et la culture, tout en permettant de connecter les enfants à la nature et aux éléments. Par ailleurs, un autre secteur offre des perspectives intéressantes de rémunération des futurs éducateurs de pirogue à voile traditionnelle : il s’agit du développement de la pratique à destination des publics touristiques, attirés par la dimension culturelle de cette activité et de ses techniques de navigation ancestrale, qui ont permis, grâce à ses embarcations, les migrations et le peuplement des îles polynésiennes.
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