Championnat de Tahiti de Tu’aro Maohi : le retour en force des jeunes athlètes

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La première journée du Championnat de Tahiti de Tu’aro Maohi s’est déroulée, ce samedi, dans l’enceinte du parc Vairai. Près de 80 athlètes se sont affrontés en lever de pierre ainsi qu’en lancer de javelots devant un public venu en nombre. Les jeunes font aussi leur retour, ce dont se félicite la fédération des sports traditionnels.

Publié le 23/03/2025 à 16:39 - Mise à jour le 23/03/2025 à 16:40

La première journée du Championnat de Tahiti de Tu’aro Maohi s’est déroulée, ce samedi, dans l’enceinte du parc Vairai. Près de 80 athlètes se sont affrontés en lever de pierre ainsi qu’en lancer de javelots devant un public venu en nombre. Les jeunes font aussi leur retour, ce dont se félicite la fédération des sports traditionnels.

La journée a débuté par le très attendu lancer de javelots, ou patia fa, une épreuve qui a regroupé une quarantaine d’athlètes. Un nombre surprise pour les membres de la Fédération Amuitahiraa Tu’aro Ma’ohi, qui se félicitent du retour en force des jeunes dans cette discipline.

Les femmes et les jeunes, les ui api, disposaient de 8 séries de 10 lancers pour atteindre la cible : une noix de coco perchée à 6,10 mètres de haut et située à 15 mètres du point de tir.

Sur la noix, il y a des zones. Elles peuvent rapporter 10, 8, 6 et 4 points. Il y a aussi un temps imparti. Normalement 7 minutes, mais si c’est trop long, on peut raccourcir. Cela dépend du nombre d’athlètes”, explique Iniatio Raveino, le vice-président de la Fédération Amuitahiraa Tu’aro Maohi.

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La technique est ici primordiale pour faire mouche et obtenir un maximum de points. Chaque série se termine par le comptage des résultats.

Autre moment fort de la journée : l’épreuve du lever de pierre qui a, encore une fois, impressionné le public. Une vingtaine d’athlètes devait soulever de lourdes charges de 80 à 140 kilos selon la catégorie. Une fois soulevée, la pierre doit être stabilisée sur les épaules pour valider la performance.

Dès qu’elle décolle du sol, on prend le chrono. Et on l’arrête quand elle est stable sur l’épaule. Il ne faut pas la soulever n’importe comment. Par exemple, il ne faut pas mettre les deux mains sous la pierre, mais l’entourer”, souligne Winsy Tama, juge de l’épreuve.

Eriatara Ratia, maître incontesté de la catégorie super lourd, a réalisé un nouvel exploit en soulevant une pierre de 140 kilos en seulement 3 secondes. Mais il estime qu’il aurait pu faire un meilleur temps.

Je manque d’entraînement vu que l’on vient d’arriver du Championnat de France de bras de fer. Le décalage horaire, ça joue. La pierre était un peu lourde aujourd’hui”, sourit-il.

En parallèle des épreuves, une démonstration de Ta’uma Haari, ou grimper de cocotier, ainsi qu’un marathon de Ori Tahiti, ont ravi les spectateurs, contribuant à renforcer l’aspect culturel de l’événement.

Le prochain rendez-vous est fixé au mois de mai pour la deuxième journée de ce Championnat de Tahiti.

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