Direction les jeux paralympiques pour 24 lycéens de Taiarapu Nui

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Grâce au dispositif "Ma classe aux jeux", un groupe d’élèves de la Presqu’île a été invité à Paris pour une semaine d’échanges. Une incroyable opportunité pour ces jeunes d’assister aux jeux paralympiques, de découvrir la capitale, mais aussi de faire la promotion de leur culture en France.

Publié le 29/08/2024 à 11:36 - Mise à jour le 31/08/2024 à 13:46

Grâce au dispositif "Ma classe aux jeux", un groupe d’élèves de la Presqu’île a été invité à Paris pour une semaine d’échanges. Une incroyable opportunité pour ces jeunes d’assister aux jeux paralympiques, de découvrir la capitale, mais aussi de faire la promotion de leur culture en France.

Dernières préparations et répétitions pour les élèves du lycée polyvalent de Taiarapu Nui, labellisé Génération 2024, or. Demain 30 août, ils seront 24 élèves à s’envoyer direction l’Hexagone afin d’assister aux jeux paralympiques.

« On a la chance d’aller voir 4 activités très variées, puisqu’on va aller voir du basket fauteuil, on va aller voir du para-athlétisme, de l’équitation, et de la boccia, c’est une forme de pétanque aménagée. Et on va les voir dans 4 lieux qui sont superbes puisqu’on va aller à Bercy, au Stade de France, au château de Versailles et dans une halle Paris Sud. (…) On est ravis de pouvoir les accompagner dans ce superbe projet » se réjouit Guillaume Lescrenier, l’un des deux enseignants accompagnateurs.

« L’idée, c’est de profiter de cette opportunité d’assister aux jeux paralympiques pour découvrir la capitale et la faire découvrir aux élèves. Des lieux autant culturels que citoyens. (…) Pour nous, c’est vraiment un honneur d’accompagner ces élèves. Ils sont vraiment impliqués dans la vie de l’établissement et le font rayonner. Ces jeunes ont à cœur de partir. On n’a pas besoin de les pousser, il y a plein de choses qui viennent d’eux. (…) Et au retour, on va encadrer les élèves une fois par semaine pour qu’ils puissent préparer des émissions radio, mettre en forme des images pour une capsule vidéo qui sera mise sur le site du lycée, il y aura une exposition… Le projet ne se terminera pas le 7 septembre à notre retour » précise Alexandra Solacroup, l’autre enseignant accompagnateur.

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Au-delà des épreuves sportives, le programme de leur séjour est chargé : croisière en bateaux-mouches, visite de la tour Eiffel, du château de Versailles, du musée du Quai Branly et même de l’Assemblée nationale avec la députée Nicole Sanquer.

Le lycée de Taiarapu Nui est le seul établissement de Polynésie française à avoir été sélectionné par l’État pour ce programme : « On va rencontrer d’autres établissements de Mayotte, La Réunion, de Guadeloupe, de Martinique, où plusieurs établissements ont été sélectionnés ». Une chance inouïe pour ces jeunes, issus de toutes les filières qui n’ont, pour la plupart, jamais quitté le territoire. « On a voulu prioriser l’accès à la culture et l’accès au voyage à des élèves qui n’avaient pas cette possibilité, à l’origine. C’est pour ça qu’on s’est adressé en priorité à nos élèves internes, à nos élèves qui avaient aussi des difficultés à se déplacer ou qui n’avaient pas l’habitude de se déplacer. On a trouvé que c’était intéressant au niveau de l’ouverture culturelle et de l’ouverture sportive. Mais aussi de l’ouverture sociale car ils vont assister aux jeux paralympiques » explique Maxime Cassani, proviseur adjoint du lycée polyvalent Taiarapu Nui.

Lors du séjour, les élèves présenteront un spectacle au ministère des Outre-mer et à la mairie de Levallois-Perret. Une belle façon de remercier leurs hôtes et mécènes, mais aussi de faire rayonner la culture polynésienne. « L’intérêt de ce spectacle, c’est d’emmener la culture marquisienne en France. De montrer notre culture » se réjouit Milady Huuti, étudiante en terminale ACV métiers de l’accueil. « Et de montrer qu’on est présents aussi, qu’on connaît notre culture et la mettre en avant. Parce que ce n’est pas tout le monde qui connaît vraiment les îles et chaque culture qu’il y a » ajoute Anavai Arapari, étudiante en terminale ST2S.

Seuls les passeports et visas des élèves ont dû être financés par leur famille. Tout le reste est pris en charge par l’État.

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