Fa’i Va’a construira les V1 des championnats du Monde 2017-2018

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Publié le 31/05/2016 à 14:43 - Mise à jour le 27/06/2019 à 11:00

Charley Maitere, président du club de Va’a Ruahatu, avait convié la presse mardi. Deux sujets ont été traités : La grande course de V1 « Te Aito 2016 » et l’annonce de l’attribution d’une partie du marché de la construction des va’a pour les championnats du monde à l’entreprise locale Fa’i Va’a.
 
Le Te Aito prévu les 29 et 30 juillet prochains, est une course à part entière mais c’est aussi une course de qualification pour le Super Aito qui permettra aux 100 premiers de batailler le 20 août 2016 pour le titre le plus convoité de la saison de V1. En ligne de mire, les premiers championnats du monde de marathon en 2017 et les championnats du monde de Va’a vitesse en 2018 organisés en Polynésie.
 
De nombreuses personnalités du va’a étaient présentes à cette conférence de presse présidée par Raynald Temarii ce mardi à Sin Tung Hing Marine. Charley Maitere l’organisateur, Alfred Mata pour la fédération tahitienne de va’a, les représentants des différents sponsors mais aussi Jean Chicou le président du comité organisateur local des championnats du monde de 2018.
 
Le nom de l’entreprise, parmi les 15 initiales, qui a remporté l’appel d’offre pour la construction des va’a ho’e (V1) a été annoncé, il s’agit de l’entreprise Fa’i Va’a de Jo et Vatea Bunton. Le résultat de l’appel d’offre pour les va’a ono (V6) n’a pas encore été dévoilé, il le sera prochainement. Fa’i est le sponsor de Kévin Céran-Jérusalemy, le rameur émérite de Shell Va’a qui a réalisé le doublé Aito-Super Aito en 2015.
 
Vatea Bunton au micro de Tahiti Infos :
 
C’est le fruit d’un travail de longue haleine ?
 
« C’est un travail très dur, nous sommes une toute petite équipe qui fait un travail de titan. Une équipe de constructeurs, un chef d’atelier, moi même qui m’occupe de la recherche et du développement mais également du service clientèle, de tout ce qui est commercial. On sponsorisé beaucoup de rameurs qui ont un talent incroyable. On aide aussi les clubs, les évènements locaux également. »
 
« On œuvre au développement du va’a non seulement ici mais également à l’international. Le but a été le développement du sport. La Nouvelle Zélande a été notre premier marché international, il faut savoir qu’il y a énormément de rameurs en Nouvelle Zélande, ils ont des infrastructures assez développées. Il y a certaines facilités d’export de Tahiti vers la Nouvelle Zélande au niveau des divers moyens de transport. »
 
« Il y a beaucoup d’échanges entre les rameurs d’ici et de là-bas, au niveau des évènements ou autre. Depuis on s’est exportés également aux Etats Unis, au Japon, en France, à Hawai’i et même à Hong Kong. Le but cela a été de rayonner sur le monde pour montrer au monde que le va’a c’est à Tahiti que cela se passe. J’espère que tout le monde est fier de voir ces va’a un peu partout. »
 
 
Quelques mots sur le partenariat avec Kevin Céran-Jérusalemy ?
 
« Kévin est venu vers nous il y a très longtemps, il avait essayé une de nos pirogues et avait très bien marché. Il n’avait pas pris le coup le jour même mais au bout de quelques jours il a adopté la pirogue et depuis il ne peut plus s’en séparer. Il a beaucoup de talent. Nous sommes heureux qu’il reconnaisse que le Fa’i va’a est un va’a performant. A chaque fois qu’il a besoin d’une pirogue on est là. Il a une pirogue à vie avec nous. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« On remercie le comité qui est présent, la fédération tahitienne de va’a qui œuvre au développement du va’a localement et internationalement. Merci aussi à vous les médias comme Tntv, Tahiti Infos, Radio 1, Vohi Vidéo de mettre le va’a en avant, c’est grâce à vous que l’on peut continuer à avancer. »
 
 
 

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