Football : l’académie FTF / Fifa : un tremplin vers le haut niveau

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Ils veulent tous être footballeurs professionnels. Pour les accompagner vers le haut niveau tout en continuant leurs études, la fédération tahitienne a ouvert cette année son pôle espoir. Elle propose un suivi de l’adolescent à l’entrainement et à l’école avec un emploi du temps aménagé… et bien chargé.

Publié le 03/11/2024 à 17:03 - Mise à jour le 04/11/2024 à 9:32

Ils veulent tous être footballeurs professionnels. Pour les accompagner vers le haut niveau tout en continuant leurs études, la fédération tahitienne a ouvert cette année son pôle espoir. Elle propose un suivi de l’adolescent à l’entrainement et à l’école avec un emploi du temps aménagé… et bien chargé.

Un mercredi comme les autres pour les pensionnaires de l’académie : après l’école, retour à l’internat pour continuer les révisions et terminer les exercices.

Pendant toute la saison, ces collégiens s’entrainent près de 10 heures par semaine. Et le week-end est consacré au match. Un emploi du temps intensif entre sports et études. Il vise à améliorer leurs performances et devenir autonome. Pour Jérôme Beaulande, directeur technique de la fédération tahitienne de football, « le haut niveau, c’est être bien dans sa tête pour être bien dans son corps aussi, donc on essaie de faire des repas équilibrés, des journées type au quotidien pour prendre le rythme d’être capables d’enchainer les charges de travail tous les jours. Et puis d’apprendre à se reposer, prendre soin de son corps, ses pieds forcément, puisque c’est l’outil de travail du footballeur ».

Quelques minutes plus tard, on échange ses manuels contre des crampons de football. C’est parti pour 2 h d’entrainement. Au programme : jeu à 11 sur un grand terrain.

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Les espoirs sont équipés de capteurs GPS. Une fois connecté, le dispositif enregistre toutes les données. « Tous les jours, on leur affiche la durée de la séance, la distance en mètres qu’ils ont parcourus durant la séance, le nombre d’accélérations, de décélérations, les vitesses maximum et les distances en mètres sur les vitesses à haute intensité supérieures à 23 km/h, à intensité moyenne entre 16 et 23 et ainsi de suite par pallier de manière à pouvoir se comparer et se tirer vers le haut ».

La tête pleine de rêves, mais les pieds bien sur terre. Ces jeunes triés sur le volet représentent l’élite et les valeurs de la discipline. Taukuhi Tahutini, élève au pôle sports « compte aller jusqu’au niveau professionnel si je peux. Si je veux intégrer des centres de formation, je peux faire des tests en métropole ou dans d’autres pays pour essayer d’intégrer des centres de formation. »

« On travaille beaucoup sur le terrain, mais on est quand même toujours copains », souligne un autre élève, Axel Katramdes.

Pour ces jeunes, le pôle de performance est une étape importante dans leur conquête du haut niveau… et d’une vie différente. 

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