Ce sont de véritables footballeurs de haut niveau qui évoluent sur le terrain. Durant les 10 minutes de jeu imparti, leur handicap, ils n’y pensent plus. Un moment de liberté dans le respect de l’autre et qui a ravi chaque participant, comme en témoigne Rangihei : « Je suis contente, j’ai bien joué ! »
Pour Patrice Flaccadori, directeur technique de la fédération tahitienne de football, « l’idée, c’est qu’ils pratiquent le football ou autre […], qu’ils puissent s’amuser et de les intégrer dans un milieu ordinaire ».
Après un an de confinement à cause de la Covid, l’événement, organisé avec le soutien de la fédération technique de football, visait à aider chacun à s’épanouir et à prendre goût à l’effort en dehors du contexte habituel.
– PUBLICITE –
« Ça fait un an qu’ils ne se croisent pas et aujourd’hui, […] ils jouent, ils se côtoient. C’est aussi pour voir qu’il y a d’autres handicaps dans d’autres associations et qui sont pris en charge différemment peut-être », indique Alain Barrere, directeur de la fédération polynésienne des sports adaptés et handisport.
« Il y a des associations qui sont vraiment axées sur l’inclusion sociale. […] Je dirais le plus important pour nous en tant que fédération polynésienne de sport adaptée au handisport, c’est de développer les habilités motrices, l’autonomie dans l’espace, la valeur de soi et la compréhension de soi ».
Au total, quatre associations soit une soixantaine de participants ont profité de cette édition du festifoot. Tous sont repartis avec une coupe en récompense après ce moment de partage sportif.