Judo : des athlètes de haut-niveau de l’Hexagone, au Budokan de Pirae

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En vacances au fenua, des judokas français de haut-niveau ont profité de leur séjour pour rendre visite aux élèves du Budokan de Pirae. Un échange enrichissant à la fois pour les athlètes étrangers et pour les apprentis judoka qui sont venus les rencontrer.

Publié le 01/09/2024 à 11:22 - Mise à jour le 03/09/2024 à 9:41

En vacances au fenua, des judokas français de haut-niveau ont profité de leur séjour pour rendre visite aux élèves du Budokan de Pirae. Un échange enrichissant à la fois pour les athlètes étrangers et pour les apprentis judoka qui sont venus les rencontrer.


Romaric Bouda et Perrine Saint-Etienne évoluent tous deux à l’Institut National du Sport, de l’expertise et de la performance, à Paris. Ils sont médaillés de France en première division. Tous les jours, ils vivent au rythme du haut-niveau. En ce moment, ils partagent leur passion au fenua avec des judokas âgés de 6 à 17 ans. « Les enfants sont ravis de recevoir des intervenants comme eux. Cela permet d’avoir de nouvelles techniques directement apprises par des champions, et qu’ils font eux-mêmes en compétition » explique Mathieu Motescu, professeur de judo au Budokan de Pirae.

Des techniques basiques que les élèves devront reproduire en entrainement et répéter jusqu’à les assimiler parfaitement. « C’est maintenant que cela commence parce que les bonnes habitudes se prennent à cet âge-là, car c’est là qu’on a la capacité la plus adaptée pour acquérir les choses. Une fois qu’on est grand et qu’on a mis en place malheureusement des mécanismes un peu parasites, c’est difficile de les éliminer, alors qu’à cet âge-là, on assimile plus facilement les bonnes choses » indique Romaric.

Pendant les démonstrations, Perrine dévoile son spécial “Tokui Waza”, une technique de retournement au sol : « Je suis aussi professeure de judo en métropole, à Paris, et j’ai l’habitude de montrer aux enfants. Et ça, c’est un retournement de base. De toute façon, il ne faut pas faire trop compliqué en compétition, si on veut essayer marquer ippon, il faut rester dans le facile ».

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Objectif réussi : les élèves s’approprient très vite le mouvement. Après le sol, ils mettent en exécution les techniques debout : Ko-Uchi-Gari et O-Soto-Gari.

Les apprentis judokas ont ensuite terminé la séance par un randori, une phase dédiée au combat. Une occasion en or de défier gentiment les champions.

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