Michel Souché, le président de Green Warrior, explique: « on essaye, nous les clubs, qu’il y ait des rendez-vous tous les mois, pour permettre aux joueurs de Beach Soccer de rester sur le territoire. Et de ne pas partir. Parce qu’il est difficile après de les récupérer. »
Depuis les derniers exploits des Tiki Toa au Portugal, l’engouement est de plus en plus fort chez les jeunes athlètes. Ils viennent des quartiers de Papeete, Pirae, Papara ou encore de Mataiea et parmi ces jeunes se trouvent sans doute les futurs Tiki Toa.
La moyenne d’âge ne dépasse pas la vingtaine. Ces jeunes sont pour la plupart sans emploi. Mais pour la majorité de ces joueurs, le Beach soccer est une ouverture potentielle sur une belle carrière sportive à l’image de nos champions internationaux.
Pour encadrer ces jeunes, certains entraîneurs ont suivi une formation auprès des Tiki Toa. L’objectif étant de développer ce sport et les espaces pour le pratiquer dans toute la Polynésie.
Michel Souché déclare que « C’est un peu partout maintenant. C’est en train de prendre. On attend que les terrains… Bon il y a déjà des terrains. Mais plus il y en aura, plus il y aura de joueurs « . Dans « les îles je sais que ça prend aussi. Il y a le club de Tumara qui est déjà lancé, ils ont leur propre terrain. Ensuite il parait qu’il y a des terrains aussi à Taha’a. Il y a des projets de terrains aux Tuamotu, aux Marquises et aux Australes. On attend et normalement au prochain festival des îles il y aura plus d’équipes des îles. » ajoute t-il.
Un autre tournoi est déjà prévu à Hitiaa, le weekend du 17 octobre.
Interview de Michel Souché, président de Green Warrior
Interview de Amaiterai DOOM , joueur de l’équipe de Mataiea