Le va’a aux JO, un projet qui se concrétise

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Le va’a aux Jeux Olympiques d'été, un projet ambitieux qui a le vent en poupe. La présence, quoiqu'attendue, du skieur franco-marocain et surtout membre de l’Association des Olympiens Samir Azzimani à la cérémonie d'ouverture de la Hawaiki Nui Va'a 2024, n'est pas passée inaperçue. En coulisse, les porteurs du projet va'a aux JO activent leurs leviers politiques et économiques pour inscrire la discipline au programme de futurs Jeux d'été.

Publié le 04/11/2024 à 18:16 - Mise à jour le 04/11/2024 à 18:17

Le va’a aux Jeux Olympiques d'été, un projet ambitieux qui a le vent en poupe. La présence, quoiqu'attendue, du skieur franco-marocain et surtout membre de l’Association des Olympiens Samir Azzimani à la cérémonie d'ouverture de la Hawaiki Nui Va'a 2024, n'est pas passée inaperçue. En coulisse, les porteurs du projet va'a aux JO activent leurs leviers politiques et économiques pour inscrire la discipline au programme de futurs Jeux d'été.

Des V1 ou des V6 aux jeux olympiques : si l’idée peut-paraître saugrenue pour le commun des amateurs de sport, elle ne l’est définitivement pas aux yeux de Jean Pierre Beaury. L’ancien ministre des sports est, depuis plus d’une décennie, l’un des principaux artisans du projet va’a aux Jeux olympiques d’été, l’épreuve de surf à Teahupoo n’ayant fait que conforter ses ambitions.

Le va’a pourrait selon lui bénéficier d’une vitrine similaire en tant que discipline à part entière des jeux. Le projet séduit suffisamment pour mobiliser des soutiens de poids, dont celui du skieur franco-marocain Samir Azzimani, membre de l’Association des Olympiens présent à la cérémonie d’ouverture de la Hawaiki Nui Va’a 2024, à Fare. La pirogue polynésienne devant être pratiquée sur les cinq continents pour espérer figurer au programme des Jeux, ses ardents promoteurs font les yeux doux au Maroc, où elle est figure surtout au rang de loisir.

Lire aussi – Le va’a se fraye un passage aux JO via… le Maroc

« Nous activons tous les réseaux dont nous disposons, confie Jean-Pierre Beaury. Nous avons le soutien du sénateur Teva Rofritsch, nous utilisons tous les réseaux possibles, diplomatiques, sportifs, économiques, ce sont eux qui vont nous permettre, peut-être à moyen terme, d’inscrire le va’a comme discipline olympique à part entière » .

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M. Beaudy et la fédération polynésienne de va’a se rendront début décembre au forum Peace and Sport à Monaco pour défendre le volet économique du dossier. Une étape clé dans le processus. « Il faut penser loin, mais surtout il faut se structurer pour atteindre l’olympisme, poursuit-il. Il faut qu’il y ait aussi des financements. Nous pensons que la mise en place d’une fondation qui pourrait s’appeler ‘Va’a4Peace’ à Genève est très importante pour nous » . Et pour cause, c’est dans la ville Suisse que d’autres fondations dans le milieu du sport ont élu domicile.

« La fédération internationale de va’a sera incontournable »

Charles Villerme, ex président de la FIV

Autre motif de satisfaction, l’entrée du va’a dans les jeux paralympiques de Tokyo 2021 via la fédération française de Canoë, membre du comité international olympique. Ancien président de la fédération internationale de va’a (FIV), Charles Villerme avait flairé cette porte d’entrée de longue date. « Si on veut vraiment faire entre le va’a en tant que tel, la FIV sera incontournable. Le CIO ne discute qu’avec les fédés internationales, glisse-t-il. Je suis en train de pousser la Fédération Tahitienne de va’a à reprendre cette FIV » .

Autre carte à jouer pour ceux qui rêvent de va’a aux JO, celle du patron de Paris 2024 Tony Estanguet. L’ancien olympien multiple médaillé en canoë-kayak est venu à plusieurs reprises au fenua et pourrait scruter l’engouement du va’a à l’échelle Océanienne.

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