Les JO, une opportunité de vivre un événement mondial de l’intérieur

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Certains volontaires des jeux se sont levés à 4 heures du matin, tous les jours, pour accueillir les délégations à l’aéroport de Tahiti - Faa'a. Mais pour ces bénévoles, comme pour les Polynésiens employés par les JO, c’est une expérience unique. Témoignages.

Publié le 01/08/2024 à 17:05 - Mise à jour le 01/08/2024 à 17:05

Certains volontaires des jeux se sont levés à 4 heures du matin, tous les jours, pour accueillir les délégations à l’aéroport de Tahiti - Faa'a. Mais pour ces bénévoles, comme pour les Polynésiens employés par les JO, c’est une expérience unique. Témoignages.

Plusieurs dizaines de professionnels de l’image, mais aussi de jeunes étudiants tahitiens, sont chargés d’apporter des batteries ou encore de sécuriser l’atterrissage d’un drone, aux équipes du diffuseur officiel des JO. Un regard en coulisses précieux pour Perle Teihotaata, étudiante en communication à l’ISEPP : « Je suis surtout venue pour l’expérience. Je ne sais pas trop ce que je veux faire plus tard, mais je sais que tout ce qui est production, raconter des histoires à travers les outils audiovisuels… ça me parle beaucoup, et c’est ce que j’ai envie de faire, je pense ». « Ça me permet de voir les plus grandes stars internationales, et de découvrir un peu les backstages de tout ce qu’on voit à la télé, de toute l’organisation qu’il y a derrière etc. » ajoute Eimana Mathel, bachelier.

Mais la plupart des Polynésiens des sites olympiques sont des volontaires, tous bénévoles. On les reconnaît à leur tenue verte. Certains sont au plus près des athlètes. « On est là pour les informer, les orienter, répondre à leurs demandes… » explique Maroussia Leontieff, une volontaire.

Pour les athlètes comme pour gérer les médias, le COJO a choisi des volontaires polyglottes. « Il y a des journalistes impressionnants, qui passent dune langue à une autre, de l’anglais à l’espagnol au portugais en une seconde. J’ai la chance d’accueillir les athlètes à la sortie de la vague et de les accompagner pour les interviews. C’est vraiment chouette » se réjouit Ambre Benadiba, volontaire auprès de la presse.

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Et puis il y a aussi toutes les petites mains, chargées par exemple d’accueillir la population, et qui participent à l’ambiance de la Fanzone. « Pour moi, il faut être volontaire au moins une fois dans sa vie, surtout quand on est une Paumotu ! » s’exclame Koletta Tearo, volontaire à l’accueil de la Fanzone.

Si les plus jeunes glanent une ligne intéressante dans leur CV, le volontariat est d’abord une occasion unique de s’immerger dans l’ambiance du plus bel événement sportif de la planète.

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