Certains n’avaient jamais mis de masque, et encore moins respiré dans un détendeur. Après le briefing dans le bateau, tous vont pourtant se mettre à l’eau, avec un moniteur pour chaque enfant. La plongée dure une quinzaine de minutes, et les plus audacieux pourront même nager au-dessus des épaves de l’Aquarium, le fameux site de plongée de Punaauia qui accueille deux navires et un avion.
Les enseignants de science et de français portent ce projet de « classe eau », centré sur cet élément vital. « Ils vont écrire un récit sur le thème du récif » explique la professeure de français Pascale Vincenti. L’enseignante en sciences, Nathalie Roche, les fait travailler sur les diverses espèces de poissons, et a déjà accueilli en classe Pierrick Seybald, un spécialiste des requins. Pour elle, ce type de projet global renforce la motivation des élèves et permet donc de meilleurs apprentissages.
Au-delà des cours, cette immersion avec le club de plongée Fluid aura même donné à certains collégiens un nouveau regard sur la vie, bien résumé par la jeune Hanitea : « Ici, tout est calme, protégé, tout est beau, alors que si on sort de cette zone, on voit du plastique partout… alors ce serait mieux d’arrêter de polluer ». Une leçon littéraire et scientifique… mais aussi environnementale et civique.
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