La relève du surf français préparée avec le projet Héritage

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La jeune garde du surf français réunie pour un stage de performance. Ce lundi au Centre technique du surf polynésien de Papara a été lancé le projet Héritage, un projet associant les fédérations tahitienne et française de surf pour encadrer et suivre les performances des meilleures jeunes. Et les emmener, pourquoi pas, jusqu’aux Jeux olympiques.

Publié le 31/03/2025 à 16:18 - Mise à jour le 31/03/2025 à 16:20

La jeune garde du surf français réunie pour un stage de performance. Ce lundi au Centre technique du surf polynésien de Papara a été lancé le projet Héritage, un projet associant les fédérations tahitienne et française de surf pour encadrer et suivre les performances des meilleures jeunes. Et les emmener, pourquoi pas, jusqu’aux Jeux olympiques.

Ils ont entre 10 et 16 ans et rêvent à leur tour d’atteindre le plus haut niveau du surf compétitif. Quinze jeunes espoirs français, dont neuf du fenua, ont intégré ce lundi à Papara le tout premier stage du projet Héritage, scellant la volonté commune de la FFS (Fédération française de surf) et de la FTS (Fédération tahitienne de surf) de repérer et prendre en charge au plus tôt leurs meilleurs éléments.

Pendant un mois, ils vont s’entrainer sous le regard attentif des anciens pros comme Jérémy Florès et Michel Bourez. Parmi les jeunes sélectionnés, on retrouve Kavei Pierson, déjà repéréré au concours vidéo organisé par GoPro , le Barton Lynch Challenge. « C’est les coachs qui donnent les conseils, moi je vais de mon côté et je surfe. Aujourd’hui les vagues étaient petites, la gauche n’a pas été trop bien, mais la droite a été bien quand même » , sourit le gamin.

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« C’est vraiment le surf qui nous intéresse, la technique, mais aussi un peu d’entraînement physique aussi, la natation, avoir des échauffements, avoir une routine qui peut préparer une routine pro, liste Jérémy Florès. Même à leur jeune âge, il peut y avoir cette structure de pouvoir se préparer, apprendre à se connaître, apprendre connaître son corps (…) Ils grandissent vite, du coup le matériel doit être adapté. On est vraiment entouré des meilleurs, de ce qui se fait de mieux entre le surf franco-tahitien » , résume-t-il.

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Les encadrants techniques et les parents apportent aussi leur soutien dans cette quête de performance à la fois physique et mentale. À seulement 14 ans, Tya Zebrowski compte déjà un beau palmarès. La jeune prodige s’est hissée en finale pour son 1er Challengers Series l’an dernier au Portugal. Avec ce stage, elle complète son entraînement en vue des prochaines compétitions. « En ce moment je travaille plus sur des figures, mon coach principal vraiment c’est Joan Duru, il va normalement m’accompagner sur les Challenger Series, et en ce moment on se focalise vraiment sur la technique » , assure celle pour qui l’accession au CT semble un objectif plus que crédible.

Tya Zebrowski (Crédit Photo : TNTV)

Le projet Héritage se veut aussi une prolongation de la réussite des Jeux à Teahupoo. Après Kauli Vaast et Vahine Fierro, il s’agit d’aller chercher d’autres médailles en formant la nouvelle génération. « C’est une chance inutile pour nos gamins, et c’est pour préparer les Jeux Olympiques de 2032, mais peut-être certains en 2028, pourquoi pas, pour être déjà dans la présélection de France, glisse le président de la Fédération tahitienne de surf Max Wasna. Mais pas que. C’est pour que nos jeunes soient performants, qu’ils continuent à faire les compétitions internationales et visent aussi le CT aussi » .

Après ce 1er stage en Polynésie, les jeunes prendront la direction la côte Atlantique, en métropole, pour le 2e camp d’entrainement en septembre. L’occasion de progresser dans d’autres conditions de houle et de température.

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