Quels surfeurs pour représenter Tahiti aux Jeux de Los Angeles en 2028 ?

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Après Teahupo’o, les meilleurs surfeurs ont rendez-vous en 2028, à Los Angeles où se dérouleront les prochains Jeux Olympiques. Kauli Vaast et Vahine Fierro faisaient partie de sélection française cette année. Mais qu’en sera-t-il dans 4 ans ? D’autres Polynésiens peuvent également prétendre à un ticket pour les JO. TNTV fait le point.

Publié le 25/08/2024 à 16:26 - Mise à jour le 25/08/2024 à 16:28

Après Teahupo’o, les meilleurs surfeurs ont rendez-vous en 2028, à Los Angeles où se dérouleront les prochains Jeux Olympiques. Kauli Vaast et Vahine Fierro faisaient partie de sélection française cette année. Mais qu’en sera-t-il dans 4 ans ? D’autres Polynésiens peuvent également prétendre à un ticket pour les JO. TNTV fait le point.

Mihimana Braye aurait pu être l’un des 48 surfeurs à concourir pour la médaille d’or olympique à Teahupo’o. Mais le mode de qualification étant ce qu’il était pour cette olympiade, le surfeur de Papara a dû se résoudre à la suivre à la télévision. 

« Ça a été très difficile de ne pas y être. Je pensais amplement que j’avais ma place dans ces JO, mais voilà, le destin en a décidé autrement. Ça a été super pour Kauli. Il l’a fait. C’est inspirant. Il a montré la voie », dit-il.

Mais à 27 ans, le récent vainqueur des Trials de la Tahiti Pro n’a pas encore fait une croix sur son rêve olympique : « En 2028, j’aurai 31 ans. Je serai toujours au pic de ma forme et avec de la maturité. C’est un objectif pour moi. Je vais prendre les choses étape par étape. J’essaye de ne pas trop me poser de questions pour le moment. J’essaye de me recentrer sur moi et de performer comme je sais le faire ».

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Derrière Mihimana Braye, des jeunes talents pourraient, eux aussi, frapper à la porte de l’équipe de France. Chez les garçons, on pense à Peio Charriaud, Maunakea Hioe ou encore aux jumeaux Haumani : Toaura et Haunui. Du côté des filles, ça se bouscule également avec Kohai Fierro, Aelan Vaast, Kahili Simon et Kiara Goold. 

« A nous les coachs de la Fédération Tahitienne de Surf, en convention avec la Fédération Française, d’entraîner tout ce beau petit monde, de les pousser vers le haut, de professionnaliser les entraînements et le suivi », explique Steven Pierson, l’entraîneur de la sélection jeune de Tahiti.

Pour Michel Bourez, longtemps membre du World Championship Tour (WCT), il y a aussi « un sacré potentiel au niveau local » : « Il y a de bonnes choses qui vont arriver dans le futur. On a de très bons coachs et toutes les infrastructures qu’il faut pour réussir. Le niveau est là. Maintenant, il faut juste se mettre à 200 % ».

Steven Pierson, l’entraîneur de la sélection jeune de Tahiti, prépare la relève des surfeurs du fenua. (Crédit: TNTV)

En 2028 l’épreuve olympique pourrait se disputer à Huntington Beach. Un « beach break » à l’opposé des vagues de la passe de Teahupo’o. 

« Ce n’est pas du tout la même chose », acquiesce Michel Bourez, « ce ne sont pas forcément ceux qui surfent bien à Teahupo’o qui pourront se qualifier là-bas. Donc il faudra être assez polyvalent. Il faudra que les générations futures s’entraînent plus dans des spots comme Taharu’u ou Papenoo avec des vagues un peu molles qui se rapprochent plus ce celles de Huntington ».

Un spot que connait bien Mihimana Braye. « C’est un endroit où je passe beaucoup de temps depuis que je suis jeune. Mon ‘shaper’ est là-bas. Je vais souvent surfer là-bas, tester des planches.  C’est un peu une deuxième maison pour m’entraîner. J’aime bien cette vague. Elle va bien avec mon style de surf », souligne-t-il.

Le champion olympique en titre, Kauli Vaast, 22 ans, et la gagnante de la Tahiti Pro, Vahine Fierro, 24 ans, seront bien entendu, eux aussi, de sérieux prétendants à un ticket olympique.

2028 semble encore loin, mais il faut bien ce laps de temps pour préparer au mieux une olympiade et glaner d’autres médailles pour le fenua.

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