« Je suis venu de Tahiti il y a quelques semaines à Nazaré avec Lorenzo Avvenenti pour essayer du nouveau matériel de foil pour grosses, voire très grosses vagues. (…) Je devais rentrer le samedi 13 novembre mais quelques jours avant, une houle a été annoncée », a confié le jeune surfeur à Air Tahiti Nui.
« On est resté trois heures dans l’eau à tourner, j’ai eu six vagues dont deux meilleures que les quatre autres….C’était top de ressentir cette peur au large car depuis la crise sanitaire tout a été au ralenti. J’ai pu retrouver mes sensations fortes sur les grosses vagues, et ce froid dans l’eau, c’était ‘heavy’ ! (…) Ici, à Nazaré, tu pars du large tracté par un jetski et quand tu lâches la corde, il n’y a plus que toi et l’océan et cette peur de la noyade. Mais venant de Polynésie, on a le ‘Mana’ et on respecte tout ça donc j’étais assez confiant dans ma tête, tout en restant super humble. J’ai eu mes vagues et la houle a vite baissé donc ensuite on a fait une pause et le vent s’est levé. Voilà, la journée était finie. »
En 2019, une session à Nazaré avait failli lui coûter la vie. Il avait échappé de peu à la noyade.
– PUBLICITE –
Tikanui a choisi de se professionnaliser dans le surf de gros. Outre Nazaré, il a pu surfer à Peahi à Hawai’i, à Maverick’s en Californie, à Puerto Escondido au Mexique, à Cloudbreak à Fidji, mais aussi à Mullaghmore.