« Il y avait 13 combattants dans ma catégorie (…) J’ai eu 3 combats. Grâce à mon titre de l’année dernière et à mon classement j’étais privilégié. Au lieu de faire 4 combats, j’ai sauté un tour, nous raconte Tuarai. Le numéro 1 de la catégorie était mon rival Omar El Yazidi. Lui aussi a fait 3 combats (…) Il a perdu en demi-finale. »
En finale, Tuarai a affronté Christian Ambang : « J’étais à l’aise dans ma finale à part que j’étais blessé au pied. Dès mon premier combat j’étais blessé du coup j’ai dû gérer tout ça (…) Pour éviter qu’il sache que j’étais blessé, j’ai dû utiliser ma jambe de temps en temps pour masquer et ne pas rester sur une jambe. Au début c’était chaud mais ça s’est plutôt bien fini. »
Le Tahitien vise désormais les Jeux olympiques de Tokyo 2020 : « Grâce à ce titre de champion de France, je suis leader en catégorie poids lourds français. C’est déjà un avantage et ensuite tout dépendra des résultats des compétitions internationales que je ferai. »
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Plusieurs athlètes se sont qualifiés d’office l’année dernière. Un tournoi de qualification doit permettre à deux autres garçons et deux autres filles d’être sélectionnés.
Tuarai, 23 ans, est en 2e année à l’INSEP (institut national du sport de l’expertise et de la performance) en métropole, à Aix-en-Provence où il tente de concilier études et sport au rythme de 2 entraînements par jour.
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