TNTV : Vendredi, vous avez été élu président de la Fédération océanienne de boxe. Vous êtes donc devenu le numéro 1 de la boxe dans le Pacifique. Comment avez-vous convaincu les autres Océaniens de vous élire ?
Tauhiti Nena, président de la Fédération Océanienne de Boxe : « (…) Je remercie toutes les fédérations océaniennes qui m’ont soutenu, les grands pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande et tous les autres pays. Cela fait 20 ans que je suis vice-président de la Fédération océanienne, et je suis très impliqué au sein de la fédération. Cela fait 3-4 ans que je suis aussi impliqué au niveau de la fédération internationale. Et c’est donc très naturellement qu’ils m’ont soutenu. J’ai aussi de très bons liens avec le nouveau président de la fédération internationale de Russie. »
Justement, cela fait de vous le vice-président de la fédération internationale, puisque tous les présidents de fédération de zone sont automatique vice-présidents. Qu’est-ce- que cela peut apporter pour la boxe locale d’avoir le numéro un ici ?
« Déjà, pour la fédération océanienne, l’objectif était de mettre en place un programme pour développer la boxe en Océanie, pour faire en sorte que nos cadres également soient reconnus. Cela nous permet aussi de nous investir au niveau de la fédération internationale car ils reconnaissent le travail que nous mettons en place. Concernant le pays, (…) on continue à faire notre travail comme il faut. »
Il y a quand même un paradoxe : vous êtes reconnu au plan océanien et international. Mais au plan local, vous n’avez plus la DSP qui est avec l’autre fédération de boxe. Comment expliquez-vous cela ? Allez-vous travailler avec l’autre fédération ?
« On a une convention avec la fédération de Hiro Lemaire. Je crois qu’il faut voir les techniciens du service de le jeunesse et des sports, et le haussariat, et certainement le gouvernement. Car il y a eu une mission de la fédération internationale il y a 3 ans et ils ont vu le niveau qu’il y avait entre les deux fédérations, et ils ont compris également que c’était une décision politique. Donc je crois que c’est plus au niveau du gouvernement et des techniciens des services à faire leur travail comme il faut. Concernant la DSP, on la demande, après, s’ils veulent pas nous reconnaitre, c’est eux qui décident. Mais sur le terrain, on organise un tournoi aux Raromatai à Bora Bora où on a vingtaine de clubs, on sera aux Marquises au mois d’avril, tous les clubs sont affiliés à notre fédération, les meilleurs boxeurs sont dans notre fédération, et ça, la fédération internationale le sait. »
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Au niveau politique, vous comptez soutenir le candidat Eric Zemmour à la présidentielle. Pourquoi ce choix ?
« Il y a plusieurs candidats. Je suis pour la souveraineté de notre pays donc il faut un président de la République qui soit à l’écoute. Et il y a d’autres points également comme le fait nucléaire. J’organiserai un meeting samedi où on présentera également les candidatures pour les législatives, et si on a les accords par écrit, on soutiendra un candidat pour la présidence de la République. »