Tinirau Teuira-Hioe, chouchou de l’Avignon Volley Club

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Parti jouer en métropole en 2017 alors qu'il n'avait que 18 ans, Tinirau Teuira-Hioe a fait du chemin. Surnommé "Guigui" par ses coéquipiers de l'Avignon Volley Club, le central originaire de Tahaa est l'un des joueurs clés du club de 3e division. TNTV est allé à sa rencontre lors d'un déplacement de son équipe à Conflans, en région parisienne.

Publié le 21/11/2024 à 15:25 - Mise à jour le 21/11/2024 à 17:32

Parti jouer en métropole en 2017 alors qu'il n'avait que 18 ans, Tinirau Teuira-Hioe a fait du chemin. Surnommé "Guigui" par ses coéquipiers de l'Avignon Volley Club, le central originaire de Tahaa est l'un des joueurs clés du club de 3e division. TNTV est allé à sa rencontre lors d'un déplacement de son équipe à Conflans, en région parisienne.

Il n’a que 25 ans mais une expérience du volley-ball de haut niveau déjà étoffée. Comme sa compatriote Mataireanui Fenuaiti à Angers, Tinirau Teuira-Hioe ne passe pas inaperçu dans son club d’Avignon, évoluant au 3e échelon national. Appliqué, discipliné, le central débarqué de Calais lors de l’intersaison estivale donne pleine satisfaction à son entraîneur Ricardo Martinez.

« Tini, sa qualité principale, c’est cette faculté de garder cette intensité au travail, au quotidien, de ne jamais lâcher, c’est un bosseur hors pair, assure-t-il. Je suis convaincu que dans les mois à venir, peut-être même les semaines, ça va payer pour lui dans l’évolution de sa carrière de joueur pro » .

Car si beaucoup de volleyeurs atteignent leur « prime » à cet âge, le joueur originaire de Tahaa dispose unanimement d’une belle marge de progression. Celui que ses coéquipiers appellent « Guigui » est conscient de ses progrès après plus de sept ans passés à écumer les salles de métropole. « Je pense que je peux apporter un peu d’énergie, de la dynamique dans ce collectif, et ma hauteur, mon physique, au bloc, à l’attaque » , sourit-il.

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(Crédit Photo : TNTV)

Malgré la défaite 3-1 face à Conflans, le soir de cette interview, le Polynésien ne cache pas son bonheur de jouer pour le Club d’Avignon, loin de la grisaille du Nord, où il a passé quatre ans. « Tu passes de -10° à 10°, rit-il. Ça change quand même beaucoup, ça fait du bien de retrouver un peu de chaleur, pas que dans le cœur, mais aussi physiquement, avec le soleil » .

3e de division avec trois victoires et de défaite, Avignon espère accrocher les playoffs en fin de saison et jouer la montée en deuxième division.

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