Au retour des vestiaires, Pirae continue à jouer à 13 contre 15… mais la remobilisation est en marche. Même s’ils restent en difficulté dans le jeu au large, ils poussent fort en mêlée, et leur artilleur, Tehotuarii Tehuritaua, enchaîne les pénalités, dont une de plus de 55 mètres. Grâce à l’adresse de cet ancien joueur de… Punaauia, Pirae repasse devant. Punaauia ne marquera pas en deuxième mi-temps.
Le capitaine Loris Peytavit peut soulever la Coupe et envisager le championnat avec sérénité. Pirae connaissait ses forces, et avec les trois cartons jaunes et trois cartons blancs reçus samedi soir, elle sait ce qu’il faudra travailler en 2019. Quant à Punaauia, elle a montré qu’elle était déterminée à bousculer la hiérarchie de l’ovalie polynésienne.
En finale de deuxième division, Manu Ura a battu le RC Taravao 35 à 10. En lever de rideau, les joueuses de Arue, Faa’a, Paea, Papeete et Pirae ont aussi proposé une démontration, prouvant que le rugby féminin a aussi un fort potentiel à Tahiti.
Teiki Dubois, entraîneur de Pirae :
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Stéphane Allègre, entraîneur de Punaauia
Loris Peytavit, capitaine de Pirae (avec une surprise en fin d’interview…)
Kauly Tepaiatua, pilier de Pirae :