Volley-ball : Abigaël et Oliana adversaires un jour, Polynésiennes toujours

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Scénario rare sur un terrain de volley-ball hexagonal, où deux volleyeuses tahitiennes se sont affrontées avec leurs clubs respectifs : Abigaël Heuea, pensionnaire de Strasbourg, s'est mesurée à Oliana Paint-Koui, joueuse du Plessis Robinson en région parisienne. Un match pour le compte de la Nationale 2 féminine, l’équivalent de la troisième division.

Publié le 11/02/2025 à 11:26 - Mise à jour le 11/02/2025 à 11:30

Scénario rare sur un terrain de volley-ball hexagonal, où deux volleyeuses tahitiennes se sont affrontées avec leurs clubs respectifs : Abigaël Heuea, pensionnaire de Strasbourg, s'est mesurée à Oliana Paint-Koui, joueuse du Plessis Robinson en région parisienne. Un match pour le compte de la Nationale 2 féminine, l’équivalent de la troisième division.

Elles n’ont pas le même maillot, mais c’est sous le drapeau polynésien qu’Abigaël Heuea, 25 ans, et Oliana Paint-Koui, 34 ans font des ravages dans le championnat de Nationale 2 de volley-ball féminin. Évoluant respectivement à Strasbourg et au Plessis-Robinson, elles n’ont pas caché leur fierté de s’affronter sur le terrain.

« Ça fait plaisir de voir une Tahitienne sur un terrain, surtout en tant qu’adversaire, ça donne envie de jouer davantage et de combattre encore plus » , glisse Oliana. « Enchantée de jouer contre une Tahitienne, parce que c’est la famille, même si on ne se connaît pas beaucoup » , sourit tranquillement Abigaël.

La plus expérimentée des deux fait partie des cadres de son club. « Je pense que je fais partie des leaders, je fais partie d’une des plus anciennes de l’équipe. J’encourage aussi mes coéquipières et notamment des jeunes, parce qu’on forme également des filles du Pôle Espoir de Châtenay-Malabry » , ajoute Oliana.

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Abigaël, quant à elle, a fait six ans de gammes sous les couleurs de Strasbourg, passant de la pré-Nationale à la Nationale 2. Devenue capitaine du club alsacien, elle est devenue un des rouages essentiels de l’équipe, ce qui ne l’empêche pas de conserver son sens de l’humour avec ses coéquipières. « Dans l’équipe, les filles aiment bien dire que je suis un peu le clown de l’équipe, je remotive l’équipe en souriant pour rien » .

Une énergie communicative qui ne suffira pas aux siennes, défaites en 3 set par les Parisiennes de Plessis. Pour le reste de la saison, Oliana espère accrocher avec son club les trois premières places du championnat. De son côté, Strasbourg jouera le maintien.

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