L’événement annuel, dédié à la mode, a rassemblé, ce vendredi soir, à l’occasion de la dernière soirée, baptisée Poerava, des stylistes, des créateurs, des artisans locaux et des bijoutiers pour présenter leurs collections lors de 12 défilés. La Tahiti Fashion Week met en avant les créateurs locaux qui s’inspirent de la culture Maohi et des influences du Pacifique, tout en utilisant des savoir-faire ancestraux avec une touche de modernité. Cette année, l’événement a été soutenu par des créateurs internationalement reconnus, tels qu’Elvis Pompilio.
Elvis Pompilio, la Guest star de la TFW 2023, est un artiste belge qui a commencé sa carrière en tant que modiste dans les années 80. Il a connu un grand succès dans le monde de la mode. Après avoir étudié les arts plastiques à Liège, il s’est installé à Bruxelles et y a ouvert des boutiques ainsi qu’à Anvers. Ses créations ont été remarquées par la presse et le monde de la mode et il a rapidement participé à des défilés et des salons à Paris. Elvis Pompilio a travaillé avec de nombreuses personnalités, notamment des membres de familles royales et des personnalités politiques et du monde du spectacle, tels que Madonna, Sharon Stone, Harrison Ford, Axelle Red, Blondie, Yannick Noah, Amélie Nothomb, Laëtitia Halliday et Valérie Lemercier. Après plus de quinze ans d’activité intense, il a décidé de se concentrer sur la création et a ouvert un atelier-boutique à Bruxelles. Aujourd’hui, il continue de collaborer avec certains créateurs et a une relation privilégiée avec la maison Hermès pour laquelle il crée des modèles uniques. Artiste talentueux et créatif, il a su se faire remarquer dans le monde de la mode en créant des chapeaux originaux et élégants.
Cette dernière soirée de la Tahiti Fashion Week était également celle de l’annonce des résultats du concours de mannequins. Quatorze filles ont tenté leur chance. Et c’est Hokulea, par ailleurs Miss Punaauia, qui décroche le grand prix et pourra tenter une carrière avec Brave Management. « Le premier soir, c’était très stressant. Le plus important dans ces soirées a été de gérer le stress pour ne pas tomber, bien regarder la caméra, bien marcher, et tous ces petits détails, confie-t-elle. Je ne m’y attendais pas. On est toutes belles, grandes, fines… Ce n’est pas comme les élections de Miss. (…) Je suis très contente ».
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Étudiante en licence de droit, Hokulea ne compte pas lâcher ses études pour sa nouvelle carrière. « Je pense que ça peut être un parallèle. Je ne me suis pas encore organisée, mais ma priorité est mes études. Si je dois partir à Milan, ce sera sur mon temps libre, pendant mes vacances. »
Pour Elvis Pompilio, les candidates avaient toutes l’étoffe de « professionnelles ». « La taille, les mensurations comptent. Il faut aussi qu’elles soient très photogéniques, sachent marcher, défiler avec des talons. Il faut être multifonction. (…) Elles sont très belles. Il y a de beaux mélanges, de jolis traits qu’on ne trouve pas toujours en Europe. Ça change beaucoup de ce qu’on voit. Chez nous, toutes les filles se ressemblent. Ici, elles ont une vraie identité. »
La jeune Leyna arrive deuxième, pourra réaliser des tests photos.