Béatrice Caisson, à la tête de la première école de ‘Ori tahiti de Singapour

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Rencontre avec une Polynésienne installée à Singapour. Elle est cheffe d’entreprise et passionnée de 'ori Tahiti. Béatrice Caisson a ouvert la première école de danse tahitienne de Singapour et d’Asie du Sud-Est en 2010. C’est non sans émotion qu’elle et ses élèves ont rencontré le président de la Polynésie et assuré quelques pas de danse.

Publié le 23/03/2024 à 11:46 - Mise à jour le 24/03/2024 à 10:10

Rencontre avec une Polynésienne installée à Singapour. Elle est cheffe d’entreprise et passionnée de 'ori Tahiti. Béatrice Caisson a ouvert la première école de danse tahitienne de Singapour et d’Asie du Sud-Est en 2010. C’est non sans émotion qu’elle et ses élèves ont rencontré le président de la Polynésie et assuré quelques pas de danse.

Elle n’aurait jamais imaginé couronner le président de la Polynésie française à Singapour. Béatrice Caisson concrétise dans la cité État un parcours professionnel mené avec détermination, mais non sans embûches.

À 40  ans, elle est à la tête de la première école de Ori Tahiti de Singapour.  Pour maintenir cette activité, elle a cumulé plusieurs emplois les premières années. Quatorze ans plus tard, elle danse toujours le sourire aux lèvres, et cette fois devant un président. « Venant de Tahiti, évidemment, le fenua, je le porte dans mon cœur. Pour mes élèves, c’est un univers nouveau. Elles aiment ça. c’est une découverte culturelle, une évasion loin de toute cette ville bruyante et qui ne s’arrête jamais ».

À raison de 5 cours par semaine, elle initie une centaine de femmes et jeunes filles. Certaines danseuses découvrent la culture polynésienne depuis peu. « Quand on danse ensemble en groupe, c’est très joli. Il y a beaucoup de mouvements intenses », confie la jeune Stella.
« Elle est stricte mais quand il le faut pour nous faire progresser », raconte Maxine.

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Après la pandémie, le ‘ori tahiti a attiré plusieurs membres du groupe. Julienne cherchait à s’évader à travers une activité physique : « Pendant la pandémie, on ne pouvait aller nulle part, aucun voyage et je cherchais une activité pour m’évader autre part. Et c’est une amie qui m’a parlé de la danse tahitienne et j’en suis tombée totalement amoureuse. »

Originaire de Pirae, Béatrice quitte Tahiti après le lycée pour poursuivre ses études à l’étranger. Elle rejoint en 2009 sa grande sœur à Singapour. Un peu de musique tahitienne, quelques pas de danse et l’idée germe dans leur esprit.  Béatrice s’installe et depuis elle a renoue avec le ‘ori tahiti, la passion de son enfance. « Je suis venue rendre visite à ma sœur. On a mis un peu de musique tahitienne et je me suis dis que ça me rappelait tellement de belles choses. On a dansé ensemble, on a invité des amis et c’est comme ça que ça a commencé avec ma sœur Lila. »

Dynamique, Béatrice cultive l’esprit de réussite. En parallèle de l’enseignement de la danse tahitienne, elle propose des cours de coaching en ligne et envisage même d’écrire un livre sur son expérience entrepreneuriale…

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