La vie économique et sociale reprend progressivement, avec l’apprentissage de nouveaux réflexes : port du masque, et mesures de distance. Un mètre minimum. Pas simple parfois de respecter les gestes barrières sur la voie publique. À la Caisse de prévoyance sociale (CPS), les mesures sont respectées à l’intérieur, mais sur le trottoir dans la file d’attente, c’est plus compliqué…
« On voit que l’affluence reprend, il y a des pics dans la matinée« , explique Punareva Bonnet, chargée de communication de la CPS. « On essaie de faire des rappels de pédagogie, s’ils respectent les consignes dedans, il faut aussi les respecter à l’extérieur, sinon ça ne sert à rien. On en appelle à la responsabilité de chacun. Il faut continuer de respecter les distances pour limiter au maximum la propagation du virus «
« J’essaie de tenir mes distances, car j’ai une personne à risque à la maison. Au magasin ou ici, à chaque fois on nous dit de tenir les distances, mais personne n’écoute« , témoigne une jeune femme dans la file d’attente.
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L’usage du masque, d’abord considéré comme inutile et désormais conseillé, se démocratise. Au détriment parfois des autres gestes barrières.
« Même s’il n’y a pas un mètre, on se touche pas. Je ne suis pas inquiète, j’ai mon masque et du gel » confie une dame, confiante.
En centre-ville de Papeete, à l’entrée d’une banque, les clients patientent et se tiennent à distance. Prise de température, gel hydroalcoolique et entrée au compte-goutte. L’agent de sécurité veille au respect des consignes.
Même constat à l’entrée d’un bureau de poste. Les clients font preuve de discipline, certains plus que d’autres : « j’essaie de suivre de mon mieux le règlement, mais oui je m’inquiète. On est toujours à 58 cas mais on ne sait jamais, mieux vaut respecter les règles demandées », explique une dame qui attend son tour.
Si les règles de confinement se sont allégées, le risque d’un nouveau développement de l’épidémie n’est pas nul. Mieux vaut donc prévenir que guérir.