Manohiva Mehura – Mehura
De nouveau en catégorie Mehura, l’association Manohiva, présidée par Iori Tuiho, est un groupe de danse formé en association depuis le 11 août 2012 qui a pour objet de produire ou coproduire des manifestations touchant au monde du spectacle et à la danse polynésienne en particulier. La troupe espère à travers ses représentations ou ses participations à des concours à caractère culturel, diffuser ses productions en Polynésie française, dans le Pacifique et dans tous les pays du monde. Le groupe Manohiva, dirigé par Poerava Taea, cheffe et chorégraphe de la troupe, participe pour la 6ème fois au concours Hura Tapairu. La première participation du groupe remonte à 2010, sous le nom “Manavai”, puis le groupe se réinscrit en 2012, 2014, 2016 et en 2018 sous le nom de Manohiva et gagne de nombreux prix à chaque participation, notamment les 1er prix catégorie Tapairu en 2014, 2016 et 2018 et le 1er prix catégorie Mehura en 2014. La troupe Manohiva Mehura ouvre la soirée ce soir avec un spectacle articulé autour du thème « Te taura o te here » (la natte de l’amour.), une tresse exprimant l’engagement pour l’amour que porte l’un envers l’autre. Les chorégraphies sont signées Poerava Taea, l’orchestre est dirigé par Rangitea Bennett. Les chants sont écrits et composés par Yann Paa, Loma et Mila Spitz et Joël Ahotoru. Le ôrero est joué par Hiriata Brotherson.
Tamari’i o Teva – Mehura
T’est-il déjà arrivé de te demander : « De quoi suis-je fier? Suis-je fier d’être élève au lycée de Papara ? Suis-je fier de mes traditions ou de mon identité polynésienne ? Suis-je fier de mes ancêtres… ».
Enfants du lycée Tuianu Le Gayic de Papara, le groupe « Tamari’i o Teva » composé d’élèves issus des cinq archipels et de personnels du Lycée est fier de vous livrer sa réponse en mettant en scène nos ancêtres à travers un message qu’ils adressent aux polynésiens. Les paroles de nos chants, de nos ‘Ôrero nous rappellent la fierté de nos ancêtres. Fiers de nous avoir ancrés dans nos terres, ils nous ouvrent les yeux sur notre état de non-vagabonds grâce à notre attachement à la terre par le placenta. Plusieurs autres raisons légitiment ce sentiment de fierté. Ainsi, ils nous demandent de cultiver ce noble sentiment, celui de « La fierté » et de ne pas glisser vers l’orgueil. Tout ce qui peut sortir de la fierté, c’est du bon. Une des dernières fiertés de « Tamari’i o Teva » porte sur leur « Metua Tane » le Père de notre maison, Thierry Cornillaut, le proviseur, qui nous a soutenus à 200%. Nous sommes fiers de toi ! Polynésiens, découvrons à présent la « Fierté de tes ancêtres » ! Cher peuple polynésien, Nos ancêtres nous ont confié le soin de transmettre notre identité polynésienne en leur nom à la postérité. Aujourd’hui, nous bénéficions de ces traditions. Elles sont notre fierté. L’objectif de « Tamari’i o Teva » ce soir, est de maintenir nos enfants dans la tradition de notre terre. Ainsi, Rappelons-nous de ce que nos ancêtres nous ont confiés : sauver les patrimoines de nos ancêtres dans la fierté, énergie nécessaire qui permet la réalisation des choses et nullement dans l’orgueil. Car l’orgueil crée des dissensions entre les hommes.
Taputea Hau – Mehura
Taputea Hau, qui signifie Arc-en-ciel de paix, est une toute nouvelle formation de danse, dirigée par Geena Lee, qui rassemble et unit les passionnés d’un même art : le ‘ori Tahiti. C’est une troupe qui se donne pour mission principale la transmission de valeurs, d’un savoir-faire et d’un savoir vivre, ensemble. Ayant pour base l’Amour avec un grand « A », c’est avec bienveillance qu’elle essayera de construire son chemin. Taputea Hau est une promesse : celle d’aimer simplement et profondément, aimer sans conditions. La troupe danse ce soir sur le thème « Te Varua Aro » (L’esprit combatif), écrit par Geena Lee, et met en scène l’esprit de combativité, de la détermination, du courage face aux épreuves de la vie. Le chef d’orchestre est Heiarii Boosie. Le chant est écrit par Lenata Tama et composé par Michel Roi, Heiarii Boosie et Geena Lee.
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Te Re-Nui-Here a Here i Te Ora – Mehura
Le groupe Te Re-Nui-Here a Here i Te Ora a été créé le 3 septembre 2016, il est mené par Rarahu Temarii, également chorégraphe du groupe. Pour le spectacle de ce soir, le chant est écrit et composé par Patrick Amaru. L’orchestre est dirigé par Heikura Tefaaora-Salmon. Le ôrero est Christina Taerea. Les membres de la troupe Te Re-Nui-Here a Here i Te Ora nous proposent ce soir un spectacle autour du thème « Poro’i a Hine Vairau ma » (Message des amazones). Quand un jour, tu prends conscience que ta vie peut s’arrêter demain, tout s’écroule. Le temps devient une richesse inestimable. Que fais- tu alors ? Tu te laisses aller ou tu vis ? Nous, on croque la vie à pleines dents. Plus fortes que les tourments, nous puisons notre force dans nos racines pour nous relever encore et encore pour vivre pleinement et honorer la vie. Danser ce soir, est un défi certes, mais c’est le signe que nous sommes en vie telles des guerrières (Hine Vairau). Nous remercions l’Univers pour les rencontres qui nous ont permis d’être ici ce soir. Aimez la vie cher public ! Aimons la vie !
Atoroira’i – Tapairu et pahu nui
‘Atoroira’i est un jeune groupe dirigé et mené par Tauhere Sandford. Il a été créé en 2017 à l’occasion du Heiva i Arue. Le groupe a participé à son premier Hura Tapairu en 2019. Pour le Hura Tapairu 2022, Tauhere renouvelle l’expérience sur un thème écrit par Nailea Foissac : « la hura te rau », « Que danse la feuille » ! Ce thème peut paraitre simpliste, il s’agit de l’histoire d’un arbre mais surtout de feuilles. Le message du groupe a pourtant une portée sociale et sociétale : « Nous ne naissons pas tous égaux, nous naissons tout simplement et nous vivons. Nous n’avons pas tous les mêmes chances. Mais nous pouvons nous donner les moyens et pourquoi pas influencer la direction que nous donnons à notre vie, pour trouver notre place ». Depuis la terre originelle, s’éleva l’être primitif. Porteur de l’identité originelle. Porteur de la vie. Un arbre majestueux, solide et robuste, flamboyant de vie, faiseur de vie. Fermement ancré à la terre nourricière, il y puise l’énergie vitale pour la recréer. Ainsi couronné de milliers de branches, sa parure verdoyante est alors signe de son rôle transmissionnel. Et parce que c’est le cycle de la vie, ses feuilles tombent. La terre essaie de les rappeler à elle pour prendre l’obole de leur corps. Le vent en emporte quelques-unes pour goûter à la fraîcheur de la rivière, s’y baigner et suivre la course de ses eaux vivaces. Certaines, munies d’un courage inouïe, y parviennent sans l’aide de la brise…Feuille petite feuille, quelle est donc ta destinée ? Feuille petite feuille, quelle est donc ton histoire ? ‘Atoroira’i, raconte-nous, danse ! Danse la feuille,
danse la vie !