Comme le rapportaient, ce dimanche, nos confrères de Tahiti Infos, la FBPF avait saisi, en référé, une procédure d’urgence, le tribunal administratif pour tenter d’obtenir la suspension de l’arrêté litigieux.
Elle soutenait que l’urgence de sa demande était caractérisée au motif que si elle ne retrouvait pas « avant le début du championnat local sa délégation de service public », ses boxeurs ne pourraient pas « participer au championnat de France 2023 » et elle enregistrerait, en outre, des pertes financières.
Dans sa décision, le tribunal administratif souligne que « l’organisation du championnat local est assurée par la commission de boxe de Polynésie française ». « De ce fait, cette compétition est assimilée (…) à une compétition organisée ou agréée par une fédération sportive », estime les magistrats.
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« Par ailleurs, alors que la décision litigieuse n’a, par elle-même, aucune conséquence financière, la Polynésie française a expressément indiqué (…) que l’aide financière accordée à l’emploi d’un cadre technique demeure régulière (…) De plus, la Fédération requérant ne peut utilement se prévaloir de la circonstance qu’elle va perdre, dès l’an prochain, la subvention d’exploitation dont elle bénéficiait alors que la délégation de service public dont elle était titulaire arrivait à son terme le 31 décembre 2023 et qu’elle ne justifie pas d’un droit acquis à son renouvellement », ajoutent-ils. La requête de la FBPF a donc été rejetée.
Depuis plusieurs mois, un bras de fer oppose cette dernière à la Polynesian Boxing association qui estime, elle, être la seule fédération légitime pour inscrire ses boxeurs aux prochains Jeux du Pacifique.