Législatives : Tati Salmon, Jacky Bryant et Jules Hauata retentent leur chance

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Les candidats ont jusqu'à dimanche pour déposer leur dossier au haut-commissariat. Heiura-les-Verts n'a pas attendu la dernière minute. Le parti écologiste a décidé de présenter les mêmes candidats qu'il y a deux ans. Et pour Jacky Bryant la ligne reste la même : l'urgence, c'est le changement climatique et ses effets.

Publié le 15/06/2024 à 14:32 - Mise à jour le 15/06/2024 à 14:35

Les candidats ont jusqu'à dimanche pour déposer leur dossier au haut-commissariat. Heiura-les-Verts n'a pas attendu la dernière minute. Le parti écologiste a décidé de présenter les mêmes candidats qu'il y a deux ans. Et pour Jacky Bryant la ligne reste la même : l'urgence, c'est le changement climatique et ses effets.

Pas de surprise chez Heiura les Verts. Le parti écologiste polynésien a déposé sa liste pour les élections législatives. La même qu’il y a deux ans.

« Ça fait sens », estime Jacky Bryant. Nous avons articulé toute la réflexion sur l’urgence climatique. Aujourd’hui, le grand danger qui menace l’ensemble de l’humanité, ce sont les conséquences des effets climatiques. Nous avons renouvelé les suppléants, mais conservé les titulaires ».

Ainsi, dans la première circonscription, c’est le président du parti Jacky Bryant qui se présente, suppléé par Roroarii Niva. Tati Salmon et son suppléant Tupea Salmon concourent sur la deuxième circonscription et Jules Hauata se positionne sur la troisième, accompagné de Longine Gatata comme suppléante.

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« Nous dépendons de 80% des importations de gaz et de pétrole qui sont la source de production de gaz à effet de serre. Depuis 7 ans, il n’y a pas eu un seul effort pour réduire les émanations de gaz à effet de serre. Bien sûr, nous sommes tout petit, mais les conséquences que nous payons, et vous êtes les premiers à le rapporter, ce sont des dégâts comme à Faaite (…) La problématique et les questions institutionnelles, c’est important, mais ce n’est pas le cœur aujourd’hui des préoccupations si on ne porte pas la réflexion. C’est de la réflexion, de l’éducation, de l’information. C’est un nouveau modèle économique. Il faut qu’on en finisse avec cette histoire de vouloir tout consommé comme dans les sociétés à l’extérieur. On n’est pas capables de gérer nos déchets qui sont un problème et il faut saluer le rôle des associations, mais c’est aussi de la responsabilité des pouvoirs publics. »

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