Plats à 500 Fcfp : une formule qui fonctionne

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Chaque midi, à l’heure de déjeuner, de nombreux polynésiens optent pour des plats à 500 francs. Une option peu onéreuse et efficace dans un contexte inflationniste. Avec leur formule "Plat 500", certaines roulottes de Fare Ute parviennent à capter une clientèle importante.

Publié le 03/09/2022 à 17:05 - Mise à jour le 05/09/2022 à 9:27

Chaque midi, à l’heure de déjeuner, de nombreux polynésiens optent pour des plats à 500 francs. Une option peu onéreuse et efficace dans un contexte inflationniste. Avec leur formule "Plat 500", certaines roulottes de Fare Ute parviennent à capter une clientèle importante.

Comme chaque midi, il y a foule devant cette roulotte pour venir acheter son « plat 500 ». Avec 200 plats par jour, en majorité des spécialités chinoises, la formule fait fureur auprès des travailleurs de la zone industrielle de Fare Ute, principale clientèle des lieux. Il y a aussi parfois des touristes ou des passants.

Jimmy Siu y est cuisinier. Il sait que l’emplacement est idéal pour faire des chiffres corrects : « si c’est en fin du mois, on dépasse un peu plus que ça, puisque tout le monde est payé et la plupart des travailleurs que l’on a ce sont des travailleurs des alentours. »

Juste à côté, un autre foodtruck propose également des plats à petits prix. Celui-ci vend entre 80 et 260 plats par jour selon l’affluence. Le choix des plats proposés est essentiel, et il doit être suffisamment copieux pour satisfaire les clients.

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« C’est plutôt des plats basiques comme steak frites, des ma’a que l’on adore quoi !, s’amuse Cécile Tuteirihia, serveuse. Il y a aussi du poisson cru au lait de coco, c’est obligé le poisson cru. Non seulement pour bien les nourrir et il faut se dire qu’un client bien servi, c’est un client demain« .

(Crédit Photo : Tahiti Nui Télévision)

Les deux roulottes n’échappent pas à la hausse généralisée des prix. Pour maintenir le plat à 500 francs, il y a quelques astuces.

Jimmy, lui, vend en quantité et se fournit auprès d’un grossiste : « Par rapport au magasin, des fois c’est 50% de plus ». Quant à Cécile, elle prend le parti de ne pas nécessairement augmenter ses tarifs : « Pour les plats à 500, ils restent à 500, sauf que la limonade a augmenté chez nous, c’est le seul truc qui a augmenté. Après c’est vrai que ce n’est pas très rentable, parce qu’avec la hausse des prix tout a augmenté, mais on essaie de faire avec. Il y a des personnes, on va dire des petits Tetuanui, qui ne peuvent pas se permettre si on monte« . Une façon de fidéliser la clientèle.

Si les clients sont nombreux, n’est pas vendeur de plats 500 qui veut. Des démarches sont notamment à réaliser auprès de l’Hygiène. De quoi garantir la qualité de ces déjeuners vendus à faible cout.

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