Rentrée : un sac à dos qui pèse lourd dans le budget

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La rentrée, c'est dans une semaine, et depuis lundi, c’est l’affluence dans les grandes surfaces et les papeteries pour compléter le contenu des cartables. Quel est impact de l’inflation sur les achats des fournitures scolaires ? Comment font les familles pour faire des économies ? Pour le savoir, nos journalistes ont parcouru les rayons des boutiques de la zone urbaine de Papeete…

Publié le 09/08/2023 à 18:15 - Mise à jour le 12/08/2023 à 10:41

La rentrée, c'est dans une semaine, et depuis lundi, c’est l’affluence dans les grandes surfaces et les papeteries pour compléter le contenu des cartables. Quel est impact de l’inflation sur les achats des fournitures scolaires ? Comment font les familles pour faire des économies ? Pour le savoir, nos journalistes ont parcouru les rayons des boutiques de la zone urbaine de Papeete…

Cartable, cahiers et agenda : les familles complètent les fournitures des élèves avant la rentrée. C’est l’affluence dans les rayons des centres commerciaux et enseignes spécialisées. « On prend juste de quoi remplir la trousse : des stylos, des règles, des crayons de papier et son cahier de texte, confie une mère de famille. J’essaie de lui faire plaisir pour qu’il soit motivé à rapporter des bonnes notes de l’école. »

« Ça a vraiment démarré là, cette semaine, constate Antoine Colombani, responsable d’une papeterie. Là, nous voyons une affluence qui augmente ».

Jocelyn Bonneau, directeur d’un hypermarché de la côte Est constate lui aussi depuis le début de semaine « une vraie affluence due au fait que la rentrée des classes soit décalée d’une semaine par rapport à l’an passé, même si la plupart des clients ou des consommateurs avaient fait leurs achats massivement depuis le début de l’implantation c’est-à-dire mi-juin, il y a quand même une accélération la semaine précédant la rentrée ».

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Cette année, côté cartables et trousses, il faut que ça brille. La papeterie à l’image de héros de mangas est aussi toujours prisée. « Il y a les produits prescrits par les enfants, après il y a des arbitrages qui sont faits par les parents parce que le panier des fournitures scolaires n’est pas neutre. C’est un achat conséquent. On essaie de satisfaire tous les besoins. À la fois les produits basiques, tout en ayant un maximum d’offres sur les produits plus funs. »

Mais avec l’inflation qui a fait grimper les prix l’an dernier, les familles limitent les extras. On suit les listes fournies par les écoles et on établit un budget, de 6 à 30 000 francs par enfant en fonction des besoins et du niveau et cela, sans compter l’habillement.

« Pour nous, une gomme, c’est une gomme, déclare un père de famille. On va chercher la moins chère c’est sûr ».

Des élèves et leurs parents ont fait un peu de route, à la recherche de bonnes affaires : « On est venus jusqu’ici de Papara parce que c’est moins cher. On prend des classeurs, moins de cahiers. Ça fait moins lourd dans nos sacs. « 

Pour réduire la facture, certains ne renouvellent pas le cartable et la trousse d’une année sur l’autre. D’autres achètent de gros volumes pour l’année. Les articles à l’unité permettent aussi de minimiser les coûts. Le commerce d’Antoine Colombani vend par exemple « des stylos, des crayons, de la gomme en vrac. Il y a un moindre coût par rapport au blister, par rapport aux packs que l’on peut avoir »

Bonne nouvelle cependant : si les matières premières ont augmenté en 2022, cette année, les prix sont plutôt stables.

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