Les sports de combat ne sont pas restés dans l’ombre cette année. Plusieurs fédérations ont organisé leurs compétitions internationales. Objectif : donner de l’opposition pour faire monter le niveau.
En judo, 2 évènements de haut niveau ont été organisés. Le premier en septembre : le Tahiti Oceania Open avec 9 nations et plus de 50 combattants prêts à en découdre. Le deuxième rendez-vous, c’était le Challenge International Air Tahiti Nui en décembre à Fautau’a : les Tahitiens ont affronté des délégations française et Suisse. Les tricolores ont conservé leur rang en remportant l’épreuve par équipe.
Même émulation en septembre pour le Taekwondo. La fédération locale affiliée à la fédération internationale a offert la chance aux athlètes locaux de s’aligner sur trois compétitions de niveau mondial et sans quitter le fenua. Près de 300 taekwondoïstes issus de 15 nations ont donc foulé les tapis de Mahina pour la Président Cup, les oceania et la Tahiti Open, trois évènements désormais inscrits au calendrier international.
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Le phénomène MMA est toujours en plein essor. 11 soirées ont été organisées sous l’égide de la fédération locale. Après plusieurs phases de qualifications, les premiers champions de Polynésie ont été sacrés en juillet. Les espoirs n’ont pas été oubliés puisqu’un championnat jeune leur était consacré lors du Hiva Nui de décembre, un événement sur deux jours regroupant les championnats de Polynésie et un tournoi réservé aux poids lourds.
Retour en fanfare du va’a compétitif
En Va’a, Shell a été intouchable cette saison en raflant toutes les grandes courses V6, avec de nouveaux records. En V1, Iloha Eychenne a signé sa première victoire au Te Aito, en juin. Chez les hommes, c’est Hititua Taerea qui a inscrit son nom au palmarès pour la première fois. La course des vétérans 40 ans s’est d’ailleurs conclue par la victoire de Bruno Tauhiro avec un geste mémorable de fairplay de Georges Cronstead. Dans les dernières encablures, l’ancien rameur de shell, mal guidé par les bateaux des officiels rate une bouée de contournement. Georges Cronstead se retrouve alors en tête à quelques mètres de l’arrivée… et il décide de laisser passer Tauhiro.
Quelques semaines plus tard, la Super aito est remportée par Manarii Flores. La mythique course est boudée par plusieurs rameurs à cause d’une modification de parcours de dernière minute. Une pétition de contestation récolte plus d’une centaine de signatures. René Avaepii le super aito vétéran, déchire même son chèque à la remise des prix.
Et puis une nouveauté : la Hawaiki nui solo, une course V1 en trois étapes sur une distance totale de 91 km, en septembre. Tutearii Hoatua réalise le grand Chelem. Le rameur d’OPT boucle les trois étapes en 6h42 mn.
Teahupoo fait briller la Polynésie
Toujours en sports de glisse, le spot de Teahupoo était en effervescence pour préparer l’accueil les épreuves de surf des Jeux Olympique de 2024, avec l’équipe de France et Tony Estanguet.
Le spot de Teahupoo est marqué par les performances de Kauli Vaast et Vahine Fierro à la Tahiti Pro en Aout. Les enfants du fenua atteignent respectivement les deuxième et troisième place de cette épreuve du circuit mondial.
Sports collectifs : Pirae et Venus patrons du foot, Bora Bora se montre en volley
En football, en battant Dragon, Pirae conquiert un troisième titre consécutif en ligue 1 puis le trophée des champions. Explosion de joie également pour Venus qui soulève pour la troisième fois, la coupe de Polynésie et se retrouve encoure sur la route de la coupe de France.
En rugby, Manu Ura s’adjuge un vingtième titre de champion à XV face à Punaauia et s’offre en plus le titre de champion à VII.
En Volley, les équipes de Bora Bora hommes et femmes sont sacrées au challenge de Polynésie. Les hommes de Pirae, eux restent les plus fort au tournoi des as avec l’équipe dame de Tefana qui s’impose également dans sa catégorie respective.