Un homme mis en examen pour « actes de torture et de barbarie » sur sa compagne

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Un homme de 32 ans a été mis en examen, samedi, pour « actes de torture et de barbarie », « viol par conjoint » mais aussi « menaces de morts » avant d’être placé en détention provisoire. Jeudi, à Tautira, il s’en serait très violemment pris à sa compagne durant « plusieurs heures ». La victime s’est vu délivrer 30 jours d’incapacité de travail.

Publié le 29/04/2024 à 10:46 - Mise à jour le 29/04/2024 à 10:49

Un homme de 32 ans a été mis en examen, samedi, pour « actes de torture et de barbarie », « viol par conjoint » mais aussi « menaces de morts » avant d’être placé en détention provisoire. Jeudi, à Tautira, il s’en serait très violemment pris à sa compagne durant « plusieurs heures ». La victime s’est vu délivrer 30 jours d’incapacité de travail.

Les gendarmes sont intervenus tôt jeudi matin à Tautira après avoir été contactés pour des faits de violences conjugales, indique la procureure de la République, Solène Belaouar, confirmant une information de nos confrères de Tahiti Infos.

Des témoins ont déclaré que l’homme de 32 ans « s’en était pris physiquement à elle sur fond de jalousie, à la fois à l’intérieur de la maison et à ses abords ». Selon Tahiti Infos, outre avoir frappé sa victime, le mis en cause l’aurait également aspergé d’essence.

Le « fils mineur du couple » a assisté à une partie de la scène avant de prendre la fuite.

Selon le parquet, « la victime a indiqué avoir subi des violences d’une exceptionnelle intensité, celles-ci ayant manifestement duré pendant plusieurs heures ». Placé en garde à vue, le conjoint, déjà condamné à plusieurs reprises pour des vols aggravés et des délits routiers, a reconnu « l’essentiel des faits ».

Samedi, il a été présenté à un juge d’instruction qui l’a mis en examen pour « actes de torture et de barbarie », « viol sur conjoint », « violences aggravées par conjoint », « tentatives de destruction de bien », « menaces de mort par conjoint et rébellion ». Il a été placé en détention provisoire pour la suite de l’enquête.

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